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Antoine Sylvère naît dans un milieu pauvre, le 4 mai 1888 à Ambert (Puy-de-Dôme). Son père jean est scieur de long, comme son grand-père Gervais. La ligne s'arrête là, car Gervais est un enfant trouvé.
De ses années d'enfance et de jeunesse, il tirera un livre "Toinou, le cri d'un enfant oublié", publié après son décès en 1980, aux éditions Plon, collection "Terre Humaine". Le livre sera préfacé par Pierre Jakez Hélias (auteur du "Cheval d'orgueil").
Deux autres livres existent :
- Le légionnaire Fluscht, publié en 1982 aux éditions Plon.
- Le pont des feignants, qui ne semble pas avoir été publié.
Après quelques ennuis avec la justice, Antoine s'engage dans la Légion Etrangère, sous un faux nom.
Il épouse Marie Louise Rigaud en 1912. Quatre enfants naîtront de cette union : Antoinette dite Ginette, Damien dit Jean-Damien, Geneviève dite Sissy puis Jany et Jean Sylvestre.
Il fait son service militaire de 1909 à 1911, et la Première Guerre Mondiale le rattrape.
Sa fiche militaire : vues 99+100.
Il termine la guerre en tant qu'officier. Il reprend ses études et devient Ingénieur. Il quitte l'Auvergne pour le Nord, où il prend la direction d'usines mises à mal par la guerre et l'occupation. Mais il est en désaccord sur les méthodes de conduite des usines, quitte son poste et arrive à Paris. Il vit de sa plume en rédigeant des articles de vulgarisation scientifique. Il écrit de nombreuses nouvelles évoquant le monde de son enfance.
En 1939, Antoine décide de créer une exploitation forestière dans le Morvan. Avec ses employés, il forme un groupe de Résistants.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’attitude des Sylvère est exemplaire : ce sont des résistants de la première heure. Le groupe constitué par Antoine Sylvère établit la liaison avec Londres dès 1942. En novembre de la même année, il reçoit l’un des premiers parachutages d’armes sur la France. Cachés dans une maison amie à Quarré-les-Tombes dans l’Yonne, en avril 1943, les Sylvère, prévenus à temps par la gendarmerie locale, échappent de justesse à la Gestapo. Mais leurs trois enfants - Ginette, Damien et Geneviève -, résistants, sont arrêtés et sont déportés aux camps de Buchenwald et de Ravensbrück. Antoine et Marie Louise rejoignent alors Montauban (Tarn-et-Garonne). Une nouvelle liaison avec la France résistante est établie et la fin de la guerre trouve Antoine Sylvère chef de bataillon FFI sous les ordres du colonel Collet, commandant la région de Toulouse.
Antoine Sylvère décède le 27 octobre 1963 à Paris.
Bien que rôle dans la Résistance soit attesté, le nom d'Antoine Sylvère ne figure dans aucune base : "Mémoire des Hommes", "Maitron"... Pour obtenir le titre "officiel" de "Résistant", il fallait faire une demande. Pour ce que j'ai pu comprendre d'Antoine Sylvère, il est fort possible qu'il n'ait fait aucune demande...
Le texte suivant est joint au dossier de demande d'homologation du titre de "Résistant" de son épouse, Marie Louise Rigaud.
Ses livres :
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