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J'aurais pu vous dire que j'ai retenu cette bataille, admirative devant la bravoure des cavaliers français qui par deux fois lancèrent une charge héroïque.
Mais, lorsque j'ai lu "La bataille de Reichshoffen", m'est revenue en mémoire une ritournelle associée à de vieux souvenirs de colonie de vacances : "C'était un jour la bataille de Reichshoffen...". J'ai retrouvé cette comptine enfantine. Les voies empruntées par la mémoire collective sont parfois bien surprenantes !
Un groupe de jeunes, sans doute en formation de moniteurs de colonies de vacances :
Revenons à la "vraie bataille" :
Localisation de Reichshoffen, dans le Bas-Rhin :
"C'est une bataille terrible qui a fait 20.000 morts en dix heures : la bataille de Reichshoffen, le 6 août 1870.
La bataille du 6 août 1870 s'est en fait déroulée principalement à Froeschwiller, à Woerth et à Morsbronn-les-Bains. Le télégramme du maréchal de Mac Mahon annonçant la retraite est parti de son quartier général arrière, installé à Reichshoffen, près de Niederbronn-les-Bains. C'est donc la commune de Reichshoffen qui est restée dans la mémoire collective, popularisée plusieurs chansons patriotiques, dédiées à la charge des cuirassiers. La bataille a duré dix heures, du canonnage de Woerth à 6h40 par les Prussiens jusqu'à la prise de Froeschwiller à 17h30. 47.000 soldats français et 82.000 militaires allemands participaient à ce combat."
Source du texte :
La charge des cuirassiers de Reichshoffen immortalisée dans "Reichshoffen" de Aimé Morot (château de Versailles).
"Certes, cette charge légendaire qui inspira les peintres et les poètes et fit frissonner d'orgueil la France entière, aura été une grave faute tactique, bien qu'elle ait aidé sur le moment, la droite de l'armée française. En définitive, le sacrifice de ces hommes n'a pas changé la face des événements, mais a sauvé l'honneur de l'armée française." Source : Société d’histoire et d’archéologie de REICHSHOFFEN et environs
Il y a eu deux charges de la cavalerie : celle du général Michel à Morsbronn aux environs de 13h30 et celle de Bonnemains à Elsasshausen aux environs de 15h30. Ces soldats se savaient sacrifiés d'avance et néanmoins ont chargé de façon héroïque.
Le soir de la bataille en été 1870, Le prince Frédéric-Guillaume défile dans les rues de Froeschwiller. (carte postale)
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