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Malgré ses succès antérieurs, contre la Russie en 1855, puis contre l’Autriche en 1859, l’armée française présente de graves faiblesses : mobilisation mal préparée, artillerie dépassée, absence de doctrine d’emploi, réserves insuffisantes, manque de chefs capables de diriger une armée complète.
En revanche, la troupe, remarquablement encadrée, est solide. Elle dispose d’un excellent fusil, le Chassepot, supérieur au fusil prussien Dreyse, et d’une arme nouvelle − le canon à balles −, ancêtre de la mitrailleuse.
Mobilisée dans des conditions de désordre indescriptible, l’armée impériale française parvient à s’organiser en 8 corps d’armées regroupant 23 divisions d’infanterie et 6 de cavalerie, plusieurs unités, l’ensemble devant constituer une armée unique, l’armée du Rhin.
Les mouvements vers la frontière commencent le 17 juillet, Napoléon III quitte Paris et arrive à Metz le 28. Début août, l’armée compte 285 000 hommes. Après son départ, les seules troupes encore disponibles sont celles de la garde nationale mobile, encore peu apte à faire campagne, et celles des dépôts.
En Allemagne, le général von Moltke, chef du grand état-major prussien, dispose de 500 000 hommes - des conscrits disciplinés, instruits et bien entraînés – et d’une excellente artillerie.
Cette armée a de plus une expérience récente du feu, contre le Danemark en 1864 et contre l’Autriche en 1866. Les forces alliées de la Prusse sont organisées selon le modèle prussien. Grâce à des réserves constituées de longue date et un haut-commandement particulièrement compétent, la mobilisation, puis la concentration aux frontières, s’effectuent avec une précision d’horloge.
Le 25 juillet, la mobilisation est terminée. Les forces allemandes, composées de 16 corps d’armées qui regroupent 32 divisions d’infanterie et 8 de cavalerie, s’organisent en trois armées. Deux périodes vont alors se succéder, celle de l’armée impériale, puis celle des armées du gouvernement de la Défense Nationale, premier gouvernement de la IIIe République.
La guerre est déclarée le 19 juillet, la première défaite française a lieu à Wissembourg, le 4 août 1870.
De cette longue liste de défaites, je retiens trois dates :
Localisation de Wissembourg, dans le Haut-Rhin :
Le déroulement de la bataille :
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