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24 heures séparent la défaite de Bazeilles de la défaite de Sedan.
"L'armée manœuvre en vue de secourir le maréchal Bazaine assiégé à Metz. Mais celui-ci, qui songe déjà à se rendre, reste étrangement inactif. C'est ainsi que Mac-Mahon est battu le 30 août à Beaumont et, faute de mieux, se replie sur la place forte de Sedan. Le 1er septembre au matin débute la bataille décisive. Blessé, le maréchal de Mac-Mahon laisse le commandement au général Ducrot et celui-ci au général Wimpffen, « le plus ancien dans le grade le plus élevé »." Source : Hérodote.net
"Écrasés par l'artillerie allemande, les Français sont impuissants à desserrer l'étau. L'empereur souffre le martyr et se désespère de laisser tant d'hommes aller à une mort inutile. Lui-même, malgré sa maladie, monte à cheval et va au-devant de la mitraille. Mais la mort se refuse à lui. Le lendemain, soucieux d'éviter un massacre inutile, il donne l'ordre de se rendre et lui-même va en calèche au-devant de l'état-major allemand. Il est reçu dans une modeste maison non par le roi Guillaume 1er mais par le chancelier Bismarck.
Le 2 septembre 1870, les Prussiens reçoivent la capitulation d'une armée française enfermée à Sedan, dans les Ardennes. Ils font 83 000 prisonniers y compris l'empereur des Français. Napoléon III envoie un simple télégramme à l'impératrice Eugénie : « L'armée est vaincue et captive, moi-même suis prisonnier »."
Source :
Vidéo Arte : Des causes de la guerre à la naissance de l'Empire Allemand.
"À 10 heures 30 du matin, l'empereur est conduit à Frénois au château de Bellevue qui domine la Meuse et la ville de Sedan. C'est en ce lieu que les généraux en chef des deux camps signent une heure plus tard l'acte de reddition de l'armée française. Le roi de Prusse n'arrive sur les lieux que dans l'après-midi. L'empereur français, qui s'est couché, se relève et l'accueille. L'entretien entre les deux dirigeants est rapide, environ un quart d'heure, et ne change rien aux conditions de capitulation. Cet acte de capitulation précise que la place forte ainsi qu'armes, munitions, matériels, chevaux et drapeaux seront remis aux vainqueurs et que l'armée prisonnière sera conduite sur la presqu'île d'Iges, à l'ouest de Sedan. Les 83 000 officiers et soldats français rescapés seront ensuite internés en Allemagne. L’armée de Mac Mahon livre en outre les 6 000 chevaux et les 419 canons qui lui restent. Les Allemands vont pouvoir les retourner contre d’autres soldats français. Le général Wimpffen et l’empereur Napoléon III obtiennent cependant trois concessions. Les officiers qui donneront leur parole de ne plus combattre les Allemands pendant la durée de la guerre sont libérés sur parole ; ils seront 550 à profiter de l’aubaine ; ceux qui, au contraire, ne veulent pas abandonner leurs hommes conserveront armes et effets personnels. Enfin, l’Empereur sera détenu à Kassel, au château Wilhelmshöhe."
Source :
Napoléon III en conversation avec Bismarck à Donchery, le 2 septembre 1870.
La capitulation est un acte militaire de reddition (on dépose les armes). L'armistice est un acte politique qui met fin aux combats, mais ne met pas fin à l'état de guerre.
La capitulation est la décision d'un chef d'armée(s) qui reconnaît la défaite d'une ville ou d'un territoire.
L'armistice est un texte signé par chacune des parties belligérantes et met fin au conflit. C'est le fruit d'une négociation qui détermine les modes d'administration des différents territoires.
Le 2 septembre 1870, Napoléon III signe la capitulation de Sedan. Il ne signe pas d'armistice. Etant prisonnier, il ne s’octroie pas ce droit.
Sedan a capitulé. Le reste de la France refuse cette capitulation. Rapidement les événements vont s'enchaîner.
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