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Les photos

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1 - Les photos numériques

Vous en prenez, vous en recevez. Plein ! Mais il faut penser à mettre ces photos sur papier. Pas toutes : il faut faire une sélection. Vous pouvez imprimer vous-même ces photos. Il faut alors calculer le coût du papier spécial et celui des cartouches d’encre. Souvent, le recours à un professionnel sera moins onéreux. Les photos actuelles se conservent moins bien que les photos anciennes. Il faut donc prendre quelques précautions. Garder les photos numérisées sur votre ordinateur, et conserver au mieux les photos papier, à l’abri de la lumière, des produits chimiques contenus dans les papier, et surtout, proscrire les albums.

Quand vous avez rapatrié vos photos sur votre ordi, il faut les nommer pour les retrouver facilement

  • en évitant les noms à rallonge : l’intitulé de la photo ne doit pas raconter l’histoire de la photo, mais donner uniquement les informations « utiles ».
  • éviter les caractères accentués et les caractères spéciaux – comme : *, $, &, #. Vous ne verrez pas directement les désagréments provoqués, mais si vous voulez transmettre ces photos ou les envoyer dans un site ou un logiciel, le « robot-récepteur » peut ne pas comprendre et donc ne pas trouver la photo.
  • respecter toujours la même syntaxe. Par exemple tous les portraits seront identifiés de la même façon : date+nom+prénom : "1957 poirier jean"
  • il peut être utile d’ajouter une info courte.
    • Par exemple, dans la famille il existe plusieurs Fernand Martin. Donc, je peux préciser que le portrait de Fernand Martin, daté de 1932, correspond à Fernand né en 1912, ce qui donne : 1932 Fernand Martin ne 1912

Une photo de mariage :
Ce peut être : 2019 05 21 m pierre marchal et renee dubleu 001

  • Pourquoi la date à l’envers ? Pour que le classement par date se fasse automatiquement dans le dossier destiné à l’enregistrement de la photo.
  • Pourquoi 001 ? Vous avez certainement plusieurs photos de ce mariage, il faut donc incrémenter ce compteur +1 à chaque photo enregistrée.

Windows permet de renommer « en masse » des fichiers (photos ou autres) . Exemple :

  • j’ai 6 photos numériques nommées : ZTB175-325 à ZTB175-330, qui sont des photos prises lors de l’anniversaire de Mamie Duval le 6 juin 2009
  • dans le dossier de windows, je sélectionne les 6 photos, je positionne ma souris sur la première photo puis clic droit / Renommer.
  • je peux alors modifier le nom de la première photo : « 2009 06 06 anniv annie duval ». windows va les renommer, en gardant le texte « 2009 06 06 anniv annie duval » et en ajoutant (1), (2), .... (6).
    • Note : je remplace « Mamie » par Annie. Car si Annie est bien ma Mamie, ce n’est pas le cas d’autres membres de ma famille ...

Conseil : Pour tester cette fonction : créez un nouveau dossier, copiez-collez une dizaine de photos, et exercez-vous avant de vous lancer pour de bon. Car le remplacement est immédiatement enregistré

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2 - Identifier les photos « papier »

Souvent, au dos d’une photo, on trouve « La Baule, été 1959 ».  Donc, nous avons la date et le lieu, mais qui est ce bébé qui court à quatre pattes dans le sable ? Il faut donc identifier chaque personne présente sur la photo. Vous pouvez avoir besoin d'aide,  en particulier de l'aide des plus "anciens". Mettez ces photos de côté, l'identification se fera plus tard.

Un exemple simple. Il s'agit de la photo d'une "tablée", volontairement floutée, car il s'agit d'une photo récente.

Verso de la photo :

 

Les noms sont classés dans l’ordre où les personnes sont positionnées sur la photo.
Pour les femmes : les initiales B/D indiquent en premier le nom de « jeune fille » et en second le nom de femme mariée. 
Il est bien entendu préférable de noter ces noms en entier

 

 

Pour les groupes

L’astuce consiste à utiliser un papier calque. Vous veillerez à ranger le calque avec la photo. Si la photo est numérisée, vous pouvez scanner votre calque (c’est le cas de celui présenté)

 

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3 - Il faut faire un état des lieux de vos albums. 


1 - Vos photos sont dans des albums "anciens"

Avec des encoches pour tenir les photos (donc sans colle) 
et des feuilles de papier de soie pour les protéger (donc sans plastique). Faites un test

  • prenez un album en main, secouez-le légèrement. Si aucune photo ne tombe, c'est un premier bon point.
  • enlevez une photo. Si vous pouvez remettre la photo sans souci, c'est une deuxième bon point.

Si ces deux étapes sont positives, vous pouvez garder cet album, après avoir scanné et identifié chaque photo. Dans le cas contraire, sortez les photos de l'album, scannez-les et identifiez-les, et mettez-les dans une boîte à chaussures !    

2 - Vous photos sont dans des albums "récents"

L'album est autocollant et les photos sont "protégées" par une feuille plastique
Un seul conseil : sortez-les  ! Ces albums sont une catastrophe pour les photos.

  • soit la colle a disparu, et à la moindre manipulation, les photos tombent
  • soit la colle est tellement forte qu’elle passe à travers les photos, les détruisant peu à peu
  • soit le film plastique censé les protéger va progressivement adhérer à la photo

Le principe : sortez les photos de l'album, scannez-les et identifiez-les au verso de la photo

Ensuite, une solution simple : la boîte à chaussures ! On identifie la boîte avec une formule simple : «1930-1940». A l’intérieur, chaque photo étant datée (même approximativement), peu importe qu’elles soient mélangées. Et il y autant de plaisir (sans doute plus) à ouvrir la boîte qu’à feuilleter l’album.

3 - Vous avez des photos (très) anciennes ou des documents anciens

Ils doivent être protégés de façon spécifique. Là encore, pas de plastique, pas de papier avec des composants chimiques.  Il existe du matériel « pro », mais il coûte très cher. Une solution est d’acheter, chez un marchand de fournitures de bureau par exemple, un rouleau de papier kraft garanti sans produit chimique. Cela nécessite de bien préciser votre demande au commerçant. Il doit être certain de ce qu’il vous vend, et au besoin appeler son fournisseur. Moins de 5€ le rouleau de 10m x 1m. De quoi faire plein de chemises adaptées à vos documents.

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4 - Les albums photos réalisés sur internet

Vous passez directement de vos photos numérisées à des photos imprimées. Les possibilités sont très larges. Il faut tester. 

Certains sites sont très conviviaux, d’autres un peu âpres. Il faut comparer les prix, car ils sont très variables, sans que la qualité soit réellement en cause. Et comme toujours, se poser des questions (et y répondre ...)

  • s’agit-il de faire un cadeau ?
  • de regrouper des photos pour ne pas les perdre ?
  • de transmettre à la famille des photos des photos souvenirs ou des photos ancêtres inconnus d’eux ?
  • de retracer, à travers des photos, la vie d’une personne ?
  • veut-on des compositions très simples : photos + textes d’identification ?
  • ou des compositions style « scrapbooking » ?

En fonction de vos réponses, vous trouverez LA solution qui vous convient. Ces albums sont une bonne solution pour partager ses photos, et les disséminer dans la famille . Ce qui est un peu notre objectif en généalogie. De ma propre expérience, il est plus facile de confier un album photos à une ou plusieurs personnes de la famille que de leur remettre une boîte de chaussures pleine de photos !

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5 - Une autre utilisation des albums photos internet

Souvent, nous avons des objets, des souvenirs de nos parents, de nos grands-parents, de cousins, de grands-oncles ou de grands-tantes... Un dessin, une médaille, une pendule... NOUS savons ce que sont ces objets. Mais après nous, qui saura ?

Nous pouvons photographier ces objets et les inclure dans un album, en adoptant la disposition : une photo + un commentaire :

  • quelle est l’origine de cet objet ?
  • à qui appartenait-il ?
  • pourquoi est-il important pour moi ?

Ces albums n’ont pas besoin d’être des œuvres d’art avec des mises en page soignées et une qualité supérieure.  Des solutions très simples et peu coûteuses existent sur internet pour des albums en format 21x29.7 (A4).

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6 - Et les diapos ?

Il fut un temps, pas si lointain que cela, où la norme était de faire développer non pas des photos mais des diapos. Aujourd’hui peu d’entre nous possèdent encore les appareils qui permettent de les lire, et les "soirées diapos" sont passées de mode. Il faut donc transformer ces diapos en photos papier.

  • il faut prendre chaque diapo une à une, pour vérifier si elle mérite d’être conservée. 
    • exit donc les paysages, les photos du groupe de copains rencontrés une seule fois au camping...

Exemple personnel : nous avons « hérité » de plus de 1500 diapos. Après tri, il en restait 367 "intéressantes". On ne garde que les diapos qui « racontent » quelque chose, et plus particulièrement les photos des personnes qui nous sont chères. 

  •  
  • Pour réaliser cet inventaire il faut un petit appareil. On peut faire appel à un bricoleur qui en fabriquera un, ou en acheter un.

 

Il existe des "scanners" à diapos, qui peuvent les numériser et les enregistrer sur votre ordi. Je vois deux inconvénients à cela :

  • ces appareils coûtent cher, mais il est possible d’en louer un, ou de se le faire prêter par un fan de photos.
  • il faut avoir un bon doigté pour que le résultat soit correct. D’autant plus que toutes les diapos n’ont pas le même format.

J’ai opté pour une autre solution : faire appel à un pro, sur internet. Peut-être ai-je eu de la chance, mais j’ai trouvé un professionnel qui a réalisé (très bien) le travail  (un peu moins de 100€ pour mes 367 diapos – en 2012). Il m’a retourné les diapos et un DVD avec les photos numérisées . J’ai ensuite fait imprimer environ 200 photos. C’est un budget conséquent, mais beaucoup moins important que celui nécessaire pour transférer de vielles bandes filmées au format numérique.

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7 - Sauvegarder envers et contre tout !


Risque n°1 : l’oubli 

Dans 10 ans, dans 20 ans, ou plus... qui pourra identifier les personnes photographiées ? J’ai une très belle photo d’une dame, montée en amazone sur un cheval, photo prise au début des années 1900. Si cette photo nous est parvenue, si elle a été si bien conservée, c’est sans doute parce qu’elle représentait un souvenir important. Qui est cette belle dame ? Aujourd’hui plus personne ne peut le dire

Risque n°2 : l’ordinateur

L’ordinateur et son système d’exploitation ne sont pas éternels. Ceux qui sont passés par les sauvegardes sur disquettes souples, puis sur disquettes dures, ceux qui aujourd’hui tentent désespérément de récupérer des documents enregistrés dans un format ancien, connaissent le risque. Il suffit de lire certains messages sur des forums spécialisés pour comprendre.

On peut se prémunir contre la perte de son propre ordinateur en faisant des sauvegardes régulières.

  • sur un disque dur externe :
    • à condition qu’il ne soit pas rangé près de l’ordinateur.
    • à condition de penser à l’emporter quand on s’absente de son domicile.
    • à condition de ne pas être "frappé" par un événement soudain : incendie, inondation.
    • à condition que dans xxx années on puisse encore le lire...
  • sur un cloud.
    • mais quelle garantie dans le temps ?
      • souvent ces clouds sont payants. Si on arrête de payer, les fichiers sont perdus. 
      •  qu’en sera-t-il de l’hébergeur dans plusieurs années : toujours opérationnel ou disparu ?
Risque n°3 : les photos papier

Les photos papier sont un moyen de se prémunir contre les aléas informatiques. Mais les photos aussi peuvent disparaître. On pense toujours aux risques classiques : incendie, inondation, carton perdu dans un déménagement, photos détruites après un décès. Mais les photos peuvent aussi s’altérer au fil du temps, et ne plus présenter qu’un petit bout de carton où l’on distingue à peine une silhouette.

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8 - Conclusion ?

Il faut multiplier les solutions de sauvegardes.

  • solutions numériques : disque dur interne, disque dur externe, cloud...
  • solutions papier : imprimer non seulement les photos, mais aussi des albums que l’on peut facilement «disséminer» dans la famille.

Et identifier, identifier, identifier...

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