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X comme Xeuilley

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Localisation de Xeuilley et Viterne

Cuny Georges et Elisabeth Leriche

Xeuilley est une commune de Meurthe-et-Moselle (54). Le 17 juin 1704, Cuny Georges et Elisabeth Leriche s'y marient.

[clic sur l'image pour voir l'acte dans le registre) Registre de Xeuilley (54), 1677-1770, vue 60/411

Transcription : 
"L'an mil sept cent quatre dix septième jour du mois de juin après avoir cy-devant publié les trois bans au prosne pandant trois dimanches consécutifs entre Cuny Georges tailleur, fils de Cuny Georges et Elisabeth Gabriel de la paroisse de Fécocourt d'une part et d'Elisabeth Leriche fille de Nicolas Leriche régent d'école et de Marguerite Bagard ses père et mère de cette paroisse d'autre, je prestre curé de Xeuilley soubsigné ay reçu leur mutuel consentement de mariage et leur ay donné la bénédiction nuptiale avec les cérémonies prescrites par la S(ain)te Eglise, en présence de Jean George et Charle Leriche parens et témoins qui ont signé avec moy"

Cuny est le frère de Jean Georges, notre Sosa 960, Génération X. Il est né le 26 novembre 1668, à Laloeuf (54-Meurthe-et-Moselle). Entre 1705 et 1757, il réside à Viterne (54-Meurthe-et-Moselle). Sur plusieurs actes il est dit "Tailleur d’habits". Entre 1705 et 1725, Cuny et Elisabeth auront 13 enfants : 5 garçons et 8 filles. Cuny s’éteint à Viterne le 20 avril 1757, à l’âge de 88 ans. Elisabeth décède le 21 novembre 1762, à environ 80 ans.

Je n’ai pas trouvé l’origine du prénom "Cuny". J’ai cependant trouvé une origine possible pour le patronyme "Cuny" : nom de famille lorrain, représentant une variation alémanique du diminutif kuhni, de kuhn qui signifie hardi, brave surnom probable d'un homme courageux.

 

La fiche généalogique de Cuny Georges sur mon arbre Geneanet :
 

Xeuilley 

 

Le village de Xeuilley compte un peu moins de 1000 habitants.

 

Il est dominé par son église, dédiée à Saint Rémi. L'église se situe sur le versant Est donnant sur la vallée du Madon, en face du village de Frolois. Sa construction remonte à la fin du XIXe siècle sur les bases d’une ancienne église romane datant du XIIe siècle et dont le clocher menaçait de s’écrouler. La première pierre fut posée en avril 1900 et l’église fut bénie en octobre 1901. L’église Saint-Rémi est de style néo-gothique.

Sur le territoire de la commune, se trouve, depuis le début du XIXème siècle, une cimenterie, toujours en activité.

Sources : Le site officiel de la commune

La cimenterie de Xeuilley : Dossier réalisé par l’Université Nancy-Metz

Deux tableaux peints par Raymond Périsse

peintre né à Viterne en 1897.

Raymond Périsse, Xeuilley, 1950 

 

Raymond Périsse, Pavots d'Orient

Viterne

Village d’un peu plus de 700 habitants niché au creux d'un vallon bordé de collines, entouré d'un grand massif forestier, de vergers, prés et quelques vignes. Viterne possède un caractère architectural homogène de qualité qui a su garder son intégrité au fil des années.

 

 

L’Eglise de Tous les Saints

Elle date du XVIIIème siècle et occupe le cœur du village depuis sa légère éminence. Elle fut réédifiée en 1774 sur les fondations d'un sanctuaire plus ancien, probablement élevé au même endroit mais avec une orientation différente.

 

La borne de l'ancien Evêché de Toul
 

La borne est située entre les communes limitrophes de Viterne et Maizières. Avant 1552, elle délimitait la frontière entre l'Evêché de Toul, dont faisait partie Maizières et le Duché de Lorraine auquel appartenait Viterne, territoires fort disputés à cette époque. De 1552 à 1776, elle marqua la frontière entre le Royaume de France et le Duché de Lorraine. À la suite d’un remaniement de territoire en 1642, la borne fut déplacée et déposée à Maizières. Le village de Viterne souhaitant récupérer son bien depuis des années, la pierre historique retrouva son site originel lors d'une cérémonie officielle le 19 septembre 2009 à l'occasion des Journées du Patrimoine, avec l'accord des Bâtiments de France et le soutien de l'Association Patrimoine Moselle et Madon. Autrefois, la pause d'une borne revêtait un caractère plus solennel, voire sacré. Au moins 5 notables se devaient de prononcer la phrase suivante : 

" Borne je te baptize au nom de Dieu et de la vierge Marye et de Monsieur Saint Martin, nostre patron, et de par les seigneurs et dames de ce lieu. Que maudit et interdit sera celuy qui t'arrachera, et sy l'amende en payera au gréz et volonté des seigneurs. 
Sources : articles de presse Est Républicain et ouvrage " Viterne " par l'APMM. Mise à jour août 2016.

La carrière

Tout comme Xeuilley, Viterne possède une carrière. Le village était célèbre pour ses carrières exploitées depuis longtemps, d'où furent extraites notamment les pierres de tailles et de roches décoratives qui servirent à la construction en partie de la cathédrale de Toul , de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, de l'hôtel de ville de Nancy, de la chartreuse de Bosserville, des ponts de Flavigny et Pont-St-Vincent, sans oublier fontaines et lavoirs (Viterne, Richardmenil, Chaligny ...). René II, Duc de Lorraine, fit d'ailleurs paver sur une longueur de 3 à 4 lieues la route- appelée chemin de la Reine - menant de Viterne à Saint-Nicolas-de-Port. Plus récemment, le gisement calcaire viternois, reconnu d'excellente qualité, a été utilisé afin d'être transformé en ciment ou converti en granulats de plus en plus demandés par les entreprises de travaux publics pour réaliser des chantiers de génie civil. La carrière de Viterne est en activité mais exploitée sporadiquement par campagnes.

 

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Louis Joseph Vicat et les carrières de Xeuilley et Viterne.

Les deux carrières  appartiennent au groupe "Vicat". Louis Joseph Vicat est un ingénieur qui "le premier ...a démontré scientifiquement que les propriétés des chaux naturelles dépendent de l'argile disséminée dans leur composition ; le premier aussi il a préparé de la chaux hydraulique de toutes pièces sur les chantiers du pont de Souillac, dans le département et sur la rivière de la Dordogne, qu'il fut chargé de construire en 1811. Les piles de ce pont magnifique reposent sur des masses de béton formées avec de la chaux hydraulique artificielle, fabriquée d'après les données de Vicat. Depuis cette époque, on peut se procurer facilement et à bas prix de la chaux faisant promptement prise dans l'eau partout où ce produit devient nécessaire pour la durée et la solidité des fondations hydrauliques.".

La société "Vicat" fut fondée par son fils en 1853.


Sa découverte lui a valu l’honneur de faire partie des 72 savants dont les noms ornent les 4 faces de la Tour Eiffel. Son nom se trouve sur la face sud-est, face à l’Ecole Militaire.

Sources :

Le village lorrain

Le village lorrain appartient à la famille des villages construits suivant un plan régulier en relation directe avec la route. De part et d’autre de la route, devenue dans la traversée du village, une grande rue, large souvent de plus de 40 mètres, s’allongent les deux files rectilignes et régulières des façades droites des maisons de pierre. Une partie de la rue est ainsi comme une dépendance de la maison, car elle sert de grange, de hangar, d’aire à fumier : on y laisse les charrues ; on y entasse le bois...


La rue étant devenue comme la cour commune de tout le village, la maison ne possède pas de cour à elle. Elle mêle dans un seul bâtiment, allongé en profondeur, récoltes, bestiaux et habitants. La place de chacun est mesurée parcimonieusement. Le logement est réduit à une étroite bande collée sur le côté de la ferme et comprend la cuisine, donnant sur la rue, et le poêle, chambre sombre ou faiblement éclairée par un vitrage d’en haut (fenêtre flamande), avec les lits en alcôves... Au-dessus, un grenier bas sert de séchoir pour le houblon. Tout le reste du cube bâti est rempli par les écuries et les granges.


La façade reflète bien ces trois divisions de la maison et accuse leur importance respective. La grande porte monumentale, dessinant un beau cintre de pierre, l’une des gloires de la maison lorraine, est celle de la grange : l’ouverture est si vaste que parfois, à elle seule, elle occupe la moitié de la façade, décelant par cette dissymétrie toute l’importance des cultures et des engrangements. Sur le côté, une porte plus basse mène aux écuries, et enfin un petit portillon conduit à la cuisine. Il arrive même que ces deux portes s’ouvrent dans le couloir de la grange. Dimensions des ouvertures qui marquent, pour ainsi parler, l’ordre de la hiérarchie économique : les grains, le bétail, l’homme.


De petites fenêtres, peu nombreuses, aèrent mal cet édifice, étroitement concentré. Les toits plats, à tuiles méridionales, s’allongent en deux files parallèles des deux côtés de la rue, comme si chaque rangée de maisons n’était qu’une seule habitation.

 

 

Sources : 

Sources : Le site officiel de la commune

Mais le site de la mairie n'étant pas sécurisé (= pas en https), mon anti virus le bloque. Vous pouvez trouver ce site à l'adresse suivant : (enlever le _)

http://_www.xeuilley.fr

Article publié dans le cadre du ChallengeAZ 2020

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