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Comment transformer un arbre généalogique informatisé en fichier texte ? C'est possible grâce au Gedcom.
GEnealogical + Data + COMmunication = | GEDCOM |
Développé par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ("les Mormons"), ce format est plus particulièrement utilisé en généalogie pour permettre l'échange de données entre plusieurs applications ou logiciels de généalogie. Le format gedcom permet donc aux différents logiciels de généalogie de communiquer entre eux. Il permet aux logiciels de généalogie de communiquer avec les sites qui hébergent les arbres informatisés.
Derrière tout logiciel de généalogie, il y a une base de données. Et une base de données, ce sont des textes classés dans différentes cases. Le but étant d'obtenir une visualisation des informations contenues dans la généalogie. Mais toutes ces informations doivent avoir un format précis pour que chaque outil (logiciel, site) puisse les comprendre.
L'extension d'un fichier gedcom est .ged. par exemble ma_base.ged
Un fichier GEDCOM est rédigé en texte seul. Il contient des enregistrements concernant :
tous ces enregistrements étant liés entre eux selon certaines conventions.
La norme Gedcom a été mise au point vers 1960, et la dernière version date de 1996. Depuis, diverses tentatives de modification ont été entreprises, mais sans aboutir. Les différents acteurs du Gedcom semblent loin de trouver un terrain d'entente.
Elles servent à identifier la catégorie à laquelle appartient l'information.
Quelques exemples
BIRT {birth} : naissance
DEAT {death} : décès
MARR {marriage} : mariage
NAME {name} : nom
OCCU {occupation} : métier
SOUR {source} : document d’origine ou source initiale de l’information
...
Un exemple de début de fichier gedcom :
Tout logiciel de généalogie sait transformer vos saisies en gedcom. Il faut "exporter l'arbre" en gedcom. Il n'est donc pas utile de connaître tous les tags, toutes les conventions, et c'est une chance. Mais il est intéressant de savoir comment cela fonctionne.
Pour utiliser un fichier gedcom, il faut l'importer dans un logiciel de généalogie. En prenant quelques précautions. Il ne faut pas intégrer directement un gedcom reçu à sa base de données. Il vaut mieux l'ouvrir dans une nouvelle généalogie, pour voir ce qu'il y a, et décider ensuite si on l'importe ou non. D'autre part, recevoir un gedcom n'exonère pas de l'obligation (morale) de vérifier les données qu'il contient et de s'assurer qu'on ne va importer du grand n'importe quoi.
Comme dit précédemment, il faut utiliser la fonction "exporter un gedcom" de votre logiciel.
En prenant quelques précautions, c'est à dire en retirant toutes les informations concernant vos contemporains. Même si vous l'envoyez à votre cousin bien-aimé. Toujours pour les mêmes raisons. Que vont devenir ces données une fois sur son ordinateur ? Quelle garantie aurez-vous de ne pas retrouver vos infos publiées sur internet, par votre cousin bien-aimé, ou par son fiston chéri ? Votre cousin vous fera peut-être la tête, mais vous serez resté(e) droit(e) dans vos bottes, sans rien lâcher sur la confidentialité de ces informations.
Pour retirer ces informations : vous faites une copie de votre base sous un nouveau nom, et dans cette copie, vous supprimez toutes les fiches des contemporains. Ensuite vous exportez cette copie en gedcom.
Vous retrouvez votre fichier gedcom dans l'explorateur de fichiers. Vous positionnez votre souris sur le fichier, puis clic droit et "ouvrir avec".
Vous choisissez un programme type "bloc-notes". Vous pouvez aussi télécharger Notepad++, un programme gratuit et sûr. Ouvrir un gedcom avec Notepad++ en facilite la lecture.
Une fois votre gedcom ouvert en fichier texte, profitez-en pour vérifier l'entête. Vous aurez la surprise, peut-être, d'y trouver votre nom, votre adresse postale, votre mail, vote numéro de téléphone... Vous pouvez supprimer sans risque toutes les lignes qui concernent votre identité.
Il existent trois sortes de Tag
1 - "Les vrais", qui sont dans la norme officielle
2 - Les Tags "propriétaires", qui comment par _. Le plus souvent ces tags sont créés par l'éditeur du logiciel, dont l'objectif est de satisfaire l'utilisateur du logiciel, pour un usage particulier. Ces Tags ne font pas partie de la "Norme officielle", et donc ne sont pas reconnus par les autres logiciels. Enfin, ne devraient pas... Car à côté des éditeurs de logiciel, il y a les responsables de sites de dépôt d'arbres en ligne. Qui eux veulent que les transferts gedcom se passent le mieux possible. Et qui explorent les logiciels pour comprendre les Tags propriétaires et mettre en œuvre une moulinette pour transformer ces Tags en données compréhensibles pour leurs robots. Donc, vous pouvez utiliser un Tag propriétaire hors norme, transférer votre arbre sur un site, et ne voir aucun problème.
Mais voilà, vous voulez aller plus loin, et vous décidez de faire imprimer un livre généalogique. Vous transférez votre gedcom sur le site de l'imprimeur, et crac... vous constatez qu'un élément ne passe pas. Et là, YAPUKA faire appel à quelques esprits bienveillants et affûtés sur la norme gedcom pour débrouiller le sac de nœuds. A ce moment, ouvrir le gedcom avec Notepad++ prendra tout son sens, car vous pourrez modifier le gedcom (un ou plusieurs Tags) sans toucher à la structure de votre base généalogique.
3 - Les Tags "perso-très-perso" : ce que j'appelle mes Tags de travail. Mon logiciel me permet d'en créer autant que je veux. Hors normes, bien entendu, mais ils me facilitent bien la vie. Ils me servent uniquement à marquer certaines fiches, à retrouver rapidement des éléments... Bien entendu, ils ne sont jamais exportés dans un gedcom.
Sources, et pour aller plus loin :
Sans oublier Notepad++. Le site est en anglais, mais après téléchargement, on peut choisir la langue courante, le français. Pour le télécharger : "Download" et choisir la dernière version.
Article publié dans le cadre du ChallengeAZ 2020
Mon thème : "Mon univers généalogique"
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