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J comme Jacquette

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Branche Fournier

Elle est née sous le règne de Henri III.

Jacquette Douard

a réellement exité. Mais est-elle une de nos ascendantes ?

Jacquette… Jacquette… Attendez-moi !
Elle ne m'entend pas. Elle court au milieu de la forêt, et bien vite pour une dame de son âge ! Derrière, je halète, et je n'arrive pas à la rattraper. Elle s'arrête : j'ai peut-être une chance de la rejoindre. Elle regarde les arbres, en choisit un, le plus gros, le plus haut. Et elle commence à grimper. Elle grimpe, elle grimpe… Elle s'élève. Je voudrais la suivre, mais je reste au pied de l'arbre, pataude. Je distingue à peine sa silhouette. Elle continue à grimper. Je ne la vois plus. Elle est arrivée en haut, tout en haut de son arbre.

Je me réveille en sursaut ! Quel rêve…  J'aimerais bien écrire des textes de souvenirs sur mes grands-parents, mes arrière-grand parents, leurs frères, leurs sœurs… Impossible, je suis née trop tard. Mes parents étaient tous les deux les plus jeunes de leurs fratries et je n'ai connu que mes deux grands-pères, très peu de temps, pas assez pour en avoir de vrais souvenirs. Les vicissitudes de la vie de mes parents ont amené l'effacement de la mémoire familiale de chacune de leurs familles.

Donc, si je veux parler de mes ascendants, je ne peux que remonter le temps. Je reconnais que je le remonte beaucoup. D'où ma quête de Jacquette Drouard. Je situe sa période de vie entre 1580 et 1614, à Tauxigny en Touraine. Mon souci principal, c'est que je ne suis pas certaine que Jacquette soit une de nos ascendantes.

J'oublie toutes ces considérations, et je reprends les faits.

Je n'ai pas de doute sur le fait que Jean Boucher est un de nos ascendants. J'ai plus de difficultés à affirmer que Jacquette Douard est bien une de nos ascendantes.

Martin Boucher naît le 16 janvier 1609 à Tauxigny (dernier acte page droite), fils de Jean Boucher "et de Jacquette sa femme". Pas de patronyme, uniquement un prénom… Il en sera de même pour Jacquette, née le 30 janvier 1611 (4e acte page droite), et pour Jean, né le 22 février 1613 (4e acte page gauche). Et le 15 mars 1614 (3e acte page gauche) naissent Marie et Perrine, sœurs jumelles. Le patronyme de la mère est indiqué clairement : Jacquette Drouard. Et Andrée ? Point d'Andrée ! Aucun acte de baptême trouvé. Pire : je n'ai pas trouvé non plus l'acte de mariage de Jean Chauchemiche et Andrée Boucher.

Martin Boucher est un élément important du puzzle. Il est cité comme "oncle maternel de l'épouse" lorsque Andrée Chauchemiche, fille d'Andrée Boucher et Jean Chauchemiche, épouse Martin Gadeau, le 12 juillet 1665 à Tauxigny (4e acte page gauche).

Si Martin Boucher est l'oncle maternel d'une fille d'Andrée, alors Martin et Andrée sont frère et sœur. Ils ont au moins leur père, Jean Boucher, en commun. Ont-ils la même mère ?

Je connais le couple Jacquette Drouard et Jean Boucher uniquement à travers les actes de baptême de leurs jumelles, Marie et Perrine. Ni acte de baptême, ni acte de mariage, ni acte de décès les concernant ! Je sais qu'un veuvage suivi d'un remariage et d'une naissance dans un laps de temps très court sont possibles. Mais... Jacquette Douard me semble une mère possible pour Andrée Boucher.

Cette énigme ne sera sans doute jamais résolue. Les différents registres concernés ont bien été dépouillés, indexés. Les pièces manquantes du puzzle semblent bel et bien avoir disparu.

Jacquette Douard "est" notre Sosa 6051, génération XIII.

 

 

Comme Jacquette, ils ont vécu à Tauxigny :

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Article publié dans le cadre du ChallengeAZ 2022

 

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D
la Généalogie, quelle que soit les tortures qu'on lui inflige, ne révèlera pas toujours tous ses secrets
Répondre
J
Peut-être les archives notariales, peut-être....