U comme Usseau

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Où se trouve Usseau (79-Deux-Sèvres) ?

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Le village

Usseau est une "ancienne commune", qui depuis 2019, a fusionné avec Priaires et Thorigny-sur-le-Mignon pour former la commune nouvelle de Val-du-Mignon. Il y a un peu plus de 900 habitants, les Uxellois et Uxelloises. La commune est traversée par le Mignon, un affluent de la Sèvre niortaise. Par Usseau passait l'ancienne voie romaine de Saintes en direction de Nantes et d'Angers.

L'église romane d'Usseau, église Saint-Pierre, a été donnée en 1090-1100 par Guillaume, dit d'Usseau, à l'abbaye de Saint-Florent près de Saumur. Les moines auront à Usseau un prieuré qui disparaîtra pendant les Guerres de Religion en 1563. Usseau était alors un centre huguenot. La façade, plate, a été reconstruite dans le style du XIIème siècle, avec une petite porte en plein cintre. Sous la croix qui domine le pignon on lit la date : 1899.

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Usseau dans ma généalogie

Usseau n'apparaît pas dans ma généalogie principale - mes ancêtres - mais dans une généalogie collatérale, la branche Verdon

L'acte le plus ancien que j'ai trouvé à Usseau est celui de son baptême, le 13 septembre 1682.

Registre d'Usseau (79), 1665-1703, vue 109/173

Du traize septembre (a été) baptizé

Thomas fils de Françoys Prieur

laboureur et de Marie Supet

Parain Thomas Giron et maraine

Caterine Supet par moy

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Le patrimoine archéologique

Usseau a hérité d'un patrimoine gallo-romain important. Certaines découvertes archéologiques récentes témoignent de l'histoire millénaire de la commune. Usseau a certainement vu le jour il y a à peu près 2000 ans. Une des rues principales du bourg rappelle ce passé très ancien : La voie romaine.

Dès l’époque gallo-romaine, une occupation humaine à Usseau est attestée. Les opérations archéologiques menées depuis la fin du XXème  siècle (1981, 2001) ont confirmé qu’Usseau n’était pas un simple relais routier mais un véritable "vicus" : une petite agglomération. En plus des vestiges de la voie antique reliant Saintes à Angers aux Ier et IIème siècles de notre ère, de nombreux tessons de céramique et une stèle en bas-relief représentant le couple divin, rite de la fécondité, ont été découverts en 1907 et illustrent cette période notable d’Usseau. Ces mêmes opérations archéologiques ont révélé une nécropole mérovingienne datant du VIème au VIIIème  siècle. Un dépôt funéraire du XIIIème ou XIVème siècle a également été découvert à proximité de l’église.
 

D'autres photos :

La plaquette éditée par l'INRAP = Institut National de Recherches Archéologiques Préventive : 

La Plaquette (en pdf)

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Le château d'Olbreuse

Demeure où naquit en 1639 Eléonore Desmier d' Olbreuse, future duchesse de Brunswick-Zell. Le château tel qu'il se présente actuellement, ressemble à une gentilhommière de campagne. Le plan primitif devait présenter quatre tours flanquant les trois ailes d'une résidence seigneuriale. De ces quatre tours, il en reste deux, suite aux destructions des guerres de Religion, ainsi que deux ailes. L'édifice est entouré et protégé par de très forts murs faits de petits moellons disposés régulièrement. Les façades du XVIIIème siècle sont percées régulièrement et les linteaux des baies sont datés. La tour médiévale donnant sur la cour a conservé ses meurtrières. La seconde, qui donne sur l'extérieur, présente un percement remontant au XVIIIème siècle. Le château d'Olbreuse est connu pour son affiliation avec le protestantisme plus précisément au calvinisme au xvie siècle. À cette époque le château appartenait à une branche de la famille Desmier, les Desmier d'Olbreuse.

En 1702 Louis XIV mit le château sous séquestre pour punir l'héritière d'avoir aidé les protestants. En effet depuis la conversion de la famille Desmier au calvinisme, ceux-ci avaient pris part aux guerres de religion contre les catholiques.

Éléonore Desmier d'Olbreuse est appelée la "grand-mère de l'Europe". Elle épouse Georges Guillaume de Brunswick de Zelle en 1665. Sa fille Sophie Dorothée épouse Georges Ier de Hanvore. Sophie Dorothée est la mère de

• Georges II de Hanovre, roi de Grande-Bretagne
• Sophie Dorothée de Hanovre, qui épousera Frédéric Guillaume Ier, roi de Prusse

Eléonore est une ancêtre de presque toutes les familles princières de l'Europe actuelle. 

Eléonore Desnier d'Olbreuse (1639-1722), la "Grand-mère de l'Europe"

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Le forcené d'Usseau

En 1905, une affaire criminelle secoue la région, et bien au-delà... La presse nationale s'en fait l'écho. L'armée est appelée en renfort des gendarmes. On hésite à bombarder la maison. Finalement, elle est dynamitée. Des photographies prises au moment des faits sont éditées en cartes postales.

"De tous les faits divers qui ont émaillé l'histoire de la Vienne, celui qui débute le jeudi 4 mai 1905 à Usseau va en effet défrayer la chronique de manière inattendue. Ce jour là, un ancien garde de chasse, âgé de 70 ans, du nom de François Roy, tire un coup de fusil sur un homme. Sévèrement blessée, la victime se nomme Alexis Grandpied. Deux ans auparavant, il avait accusé Roy de braconnage. Le garde chasse  est alors reconnu coupable et perd son emploi. Roy aurait ainsi mis à exécution une vengeance à retardement.  

Après avoir tiré sur Grandpied, le septuagénaire se retranche à son domicile. Commence alors un véritable siège qui va durer 10 jours. L'affaire du « forcené d'Usseau » provoque un véritable remous dans cette partie de la Vienne. L'intervention des gendarmes est sans effet. Roy ne veut pas se rendre. On fait alors appel à l'armée.  Des militaires du 32 ème régiment d’infanterie, basés à la caserne de Laage à Châtellerault, sont détachés sur place. Roy ne veut toujours rien entendre et tire sur les forces de l'ordre.

Sa détermination est résumée dans cette saillie qu'il jette à la foule, venue assister à l'événement au même titre que la presse locale et nationale : 

« Le garde meurt mais ne se rend pas. »

Les forces de l'ordre finissent par dynamiter la maison du garde chasse. En vie malgré une impressionnante explosion, Roy est emprisonné sous la vindicte de la foule qui le malmène. Il est emmené à la prison de la Pierre levée à Poitiers. Reconnu coupable lors son procès en août suivant, il obtient finalement la grâce présidentielle."

Source du texte :

 Note : les personnes présentes sont identifiées sur la carte postale

Sources des images : Archives Départementales des Deux-Sèvres (79) et de la Vienne (86)

Dans la presse nationale :

"Le Journal" du 13 mai 11905. Article en pages 1 et 2 sur "l'assaut final".

"Le XIXème Siècle" du 5 août 1905. Deux articles pages 1 et 2 : le procès.

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Balade

 Vestiges d'un moulin

Le Mignon

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Article publié dans le cadre du ChallengeAZ 2020

Mon thème : "Mon univers généalogique"

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