Je trouve que par rapport à d'autres disciplines la généalogie n'a pas trop de termes techniques qui embrouillent l'esprit des non-initiés.
Cependant, quelques termes doivent être connus, pour s'y retrouver.
Expression latine qui signifie : "celui dont il est question". C'est donc la personne dont on fait la généalogie, celle dont on recherche les ascendants. On parle aussi de
"Souche de l'arbre"
Pour s'y retrouver au milieu de tous nos ancêtres, on utilise la numérotation mise au point par Jérôme de Sosa vers 1690, qui reprenait un travail sur le même sujet mené par Michel Eyzinger vers 1590. Stephan Kekulé von Stradonitz la popularisa en 1898.
Le vrai nom de cette numérotation est donc "numérotation Sosa-Stradonitz". Mais en fait, on parle de "Sosa" pour désigner les ascendants d'une personne
Comment numéroter nos ancêtres ? Le "De Cujus" porte le N° 1
Et ainsi de suite jusqu'à Charlemagne, voire plus … A noter :
L'intérêt de la numérotation Sosa : tous les généalogistes l'utilisent. Les comparaisons sont donc plus simples. D'autre part, il est plus facile de dire " Mon Sosa N° 1224 habitait à … " que " Mon arrière-arrière-arrière-etc. -grand-père habitait à …. " . On s'y perd (un peu) moins.
Autre intérêt de la numérotation Sosa : elle est très « mathématique », et permet de déterminer rapidement la génération d’un Sosa :
N° Génération | N° SOSA |
I | 1 |
II | 2-3 |
III | 4-7 |
IV | 8-15 |
V | 16-31 |
VI | 32-63 |
VII | 64-127 |
VIII | 128-255 |
IX | 256-511 |
X | 513-1023 |
XI | 1024-2047 |
XII | 2048-4095 |
XIII | 4096-8191 |
XIV | 8192-16383 |
XV | 16384-32767 |
Numérotation des descendants : Aboville
Dans une généalogie descendante, on part de l'ancêtre le plus ancien et on recherche tous ses descendants. Pour numéroter ceux-ci la méthode d'Aboville est une des plus simples bien que les codes obtenus s'allongent à chaque nouvelle génération. En voici les principes.
Combien a-t-on d'ancêtres ?
Si on peut remonter à l'an 900 (le rêve est permis), un De Cujus vivant aujourd'hui a 137.438.953.472 ancêtres. Mais selon des calculs savants, en 2010, l'ensemble des hommes vivant ou ayant vécu était inférieur à 110.000.000.000. Donc, il y a un problème. L'explication vient des implexes !
Implexe = doublon. Il s'agit d'ancêtres qui apparaissent plusieurs fois dans l'arbre généalogique. Deux de leurs descendants se sont mariés. Il s'agit de mariage entre cousins plus ou moins éloignés.
Les implexes compliquent le dessin des arbres généalogiques. Mais ils simplifient les recherches, puisque leurs descendants ayant des ancêtres communs, cela réduit le nombre de branches à étudier !
1144, 1208 | BOSQUIN Nicolas |
1145, 1209 | RAOULT Jeanne |
11452, 5988, 6116 | HAROUARD Pierre |
11453, 5989, 6117 | GRANDIN Gatienne |
La représentation d’un implexe :
L’implexe constaté dans cet exemple à la Génération 4 va se répercuter sur toutes les générations précédentes.
Les branches sont constituées par une partie les ancêtres du De Cujus. Branche paternelle, branche maternelle, branche savoyarde, etc.
Représentation des branches par nom :
Yvan ou Marie Lefranc | ||||
François Lefranc | Marie Martin | |||
Pierre Lefranc | Marie Dubois | Léopold Martin | Léopoldine Roy | |
Branches à partir des 4 grands-parents | Lefranc | Dubois | Martin | Roy |
Une représentation graphique des branches :
Branche patronymique : elle concerne les ascendants porteurs du nom Lefranc
Branche agnatique : elle concerne l’ascendance par les hommes. Par exemple, si notre De Cujus est Yvan ou Marie Lefranc, la branche agnatique regroupe tous les ascendants hommes
Branche cognatique : elle concerne l'ascendance par les femmes. Dans le même exemple, la branche agnatique est celle qui reprend toutes les ascendantes du De Cujus Yvan ou Marie Lefranc. Généalogie plus compliquée à réaliser : on change de patronyme à chaque génération. Mais, peut-être, plus fiable … allez savoir ….
Devant une date, vous trouverez souvent "ca" : ca 1860.
"ca" est l'abréviation de "circa", mot latin qui signifie "environ".
Les actes sont enregistrés dans des registres.
Avant 1792, les registres étaient tenus par des curés. Ils enregistraient les Baptêmes, Mariages et Sépultures. On parle donc des Registres des BMS.
Après 1792, les actes sont tenus par des Officiers d'Etat civil. Ils enregistrent des Naissances, Mariages et Décès. On par le donc des Registres des NMD.
Chaque site d’articles publie son "Répertoire" des documents qu'il conserve, ce qui permet de préparer ses visites.
A partir de 1793, des tables ont été établies dans chaque commune. La consultation de ces tables constitue un gain de temps précieux.
Première TD réalisée en 1803, pour les années 1792 ou 1793-1802
La dernière TD a été réalisée en début 2013 pour les années 2003-2012. La prochaine sera réalisée début 2023 pour les années 2013-2022.
Dans beaucoup de communes la TD 1793-1802 n'existe pas. La première TD commence en 1803.
Il peut exister des tables, avant 1792. Ce sont le plus souvent des tables alphabétiques, parfois classées sur le prénom (et non le nom).
Il existe deux façons de compter le degré de parenté entre deux personnes.
C'est le droit qui a prévalu jusqu'en 1792, c'est à dire le droit établi par l'Eglise.
Joseph et Albert sont parents au 4ème degré.
Jacques et Philippe sont parents du 2ème au 3ème degré.
Joseph et Albert sont parents au 8ème degré.
Jacques et Philippe sont parents au 5ème degré
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